Spécialiste de la fabrication de pièces en plastique pour l’habillage de l’intérieur des véhicules, Novares va fermer son site alsacien qui emploie 122 personnes. Les syndicats de l’entreprise ont rendu publique cette annonce faite en Comité social économique (CSE) la semaine dernière, qui devrait être entérinée lors de deux nouveaux CSE programmés les 8 et 9 octobre prochains.
En cause, la fin des commandes des constructeurs Stellantis et Toyota. Restaient bien jusqu’ici quelques projets engagés depuis 2018 avec le groupe de Carlos Tavares, mais les contrats arrivent à leur terme. Les syndicats dénoncent une « mise à l’écart » engagée depuis des années et se voient d’ores et déjà sacrifiés sur l’autel « des politiques de délocalisation et de profit ». Et d’ajouter que ce site concentre pourtant des « moyens techniques et des compétences humaines pour des productions de qualité ».
Cette situation n’est pas sans rappeler celle des deux sites ardennais de Walor, producteur historique de bielles et actuellement en cours de redressement, après que Renault a annoncé l’arrêt de toute commande d’ici à la fin de l’année.