Le matin du 24 août, la synagogue de Beth Yaacov Atlan située à la Grande-Motte dans l’Hérault, était victime d’un attentat. Bien qu’aucune victime ne soit heureusement à déplorer, cet acte antisémite a causé la blessure d’un policier municipal.
Le suspect a finalement été interpelé dans la nuit du 24 août. Il s’agit d’un individu de 33 ans en situation régulière sur le territoire français, décrit comme un « squatteur toxicomane » ne disposant « pas d’adresse officielle ».
Face à cette attaque, plusieurs collectifs luttant contre l’antisémitisme ont appelé à un rassemblement le soir du dimanche 25 août. Parmi eux, le collectif de gauche contre l’antisémitisme Golem, SOS Racisme, la Ligue des droits de l’homme ou encore le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP).
Cet attentat a immédiatement été fustigé par la gauche française, notamment par le premier secrétaire du Parti communiste français (PCF) Fabien Roussel. Ce dernier s’était rendu sur les lieux de l’attaque et avait appelé à « ne pas sous-estimer » le climat de haine antisémite accentué par ce drame.
En termes de mesures, le premier secrétaire du PCF estime que « la lutte contre les propos racistes, antisémites, homophobes, discriminants doit s’amplifier […] Ces faits augmentent, il faut se pencher sur la législation ».
Pour lors, l’enquête doit se poursuivre avec le questionnement plus poussé de l’assaillant, déjà connu des services de polices pour des infractions mineures. La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a néanmoins précisé que l’individu n’était « pas connu des services antiterroristes ou étrangers » et que rien ne documente qu’une « organisation extérieure lui ait demandé de passer à l’acte ».
Cette année, les actes antisémites dénombrés ont doublé par rapport à 2023 (887 contre 304 l’année dernière).