La division acier a vu son chiffre d’affaires chuter de 18 % lors de l’exercice 2023/2024, contribuant à une perte nette de 1,5 milliard d’euros pour l’ensemble du groupe. Malgré ces résultats, ThyssenKrupp se dit « optimiste » quant à l’avenir, misant sur une reprise de la demande dans certains secteurs et sur des technologies de production plus durables, notamment grâce à l’utilisation d’hydrogène vert.
Après l’entrée au capital du milliardaire Daniel Křetínský, à hauteur de 20 %, la division pourrait être transformée en coentreprise. Un plan qui s’inscrit dans une stratégie plus large de ThyssenKrupp, qui vise un bénéfice net entre 100 et 500 millions d’euros dès 2025.
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Le syndicat IG Metall est immédiatement monté au créneau, dénonçant une « stratégie à court terme » qui menace des milliers d’emplois et de familles tout en affaiblissant l’industrie sidérurgique en Allemagne. Après les annonces tonitruantes de restructurations chez Volkswagen ou Bosch, le syndicat craint la poursuite…