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Consommation

Les frais bancaires s’envolent de 5 %

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Mise à jour le 17 janvier 2025
Temps de lecture : 3 minutes

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Consommation

Les tarifs bancaires vont flamber en 2025, selon l’étude annuelle de l’association de consommateurs CLCV. Les frais de tenue de compte, les cartes bancaires et les retraits aux distributeurs sont les services les plus touchés, avec des augmentations qui peuvent excéder 5 %.

L’association a analysé les grilles tarifaires qui seront en vigueur le 1ᵉʳ février 2025 d’une centaine de banques.

Les petits paient gros

Les « petits consommateurs », entendons ceux qui utilisent un ensemble de services de base, voient leur facture annuelle atteindre 69,78 euros (+5,46 %), tandis que les consommateurs moyens — souvent des couples disposant de deux cartes bancaires avec assurance — paient désormais 134,94 euros (+5,29 %).

Les détenteurs de cartes Gold ou Premier se trouvent moins affectés, avec une hausse limitée à 3,88 %, pour un coût annuel de 214,87 euros.

Les écarts tarifaires restent conséquents entre les régions et les établissements. En Outre-mer, par exemple, les jeunes consommateurs déboursent en moyenne 23 % de plus qu’en métropole.

C’est aussi entre les différents groupes que ça bouge. La Banque Postale augmentera de 11,76 % ses frais de tenue de compte standard en 2025. Mais certaines enseignes restent compétitives selon le CLCV : le Crédit coopératif performe sur tous les segments, tandis que LCL séduit les petits consommateurs et BNP Paribas les profils moyens. À l’inverse, la Société Générale et la Banque populaire figurent parmi les banques les plus coûteuses.

Alternatives, agios, virements, quelques changements

Les frais d’incidents bancaires restent élevés, atteignant parfois 50 euros par opération, ce qui représente un tiers des frais totaux pour certains clients. Ces coûts pèsent lourdement sur les ménages en difficulté, d’autant que la hausse des tarifs bancaires s’ajoute à celle des assurances : +4 à 6 % pour les véhicules et jusqu’à +12 % pour les habitations.

Seule éclaircie dans ce contexte de flambée tarifaire : la gratuité des virements instantanés, rendue obligatoire par un règlement européen. Désormais, ces opérations, qui permettent de transférer des fonds en moins de 10 secondes, sont facturées au même prix que les virements classiques, souvent gratuits.

Face à ces hausses, la vigilance reste de mise. Les banques en ligne, souvent compétitives, peuvent être une alternative, mais demandent un usage attentif pour éviter les mauvaises surprises.

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