Alors que ces actes de violence étaient revendiqués par l’extrême droite en réponse à la nationalité de l’agresseur (présenté comme un demandeur d’asile), il s’est avéré qu’il s’agissait d’un homme né au Pays de Galle.
Depuis plus d’une semaine, des affrontements civils ont lieu dans plusieurs villes anglaises telles que Southport. Cinquante-trois agents auraient été blessés, selon la police.
Face à cette violence, le gouvernement britannique appelle au « calme et au respect », notamment face à « la propagande et les mensonges » qui contribuent à la colère des assaillants selon le député de Southport Patrick Hurley, député du parti des Travailleurs anglais, le parti social-démocrate ayant remporté les élections le 4 juillet dernier. Ce dernier fait référence aux rumeurs ayant circulé sur les réseaux sociaux à propos de l’origine de l’agresseur.
Dans cette situation, difficile de ne pas voir un alibi qui permet à des émeutiers d’extrême droite de faire régner la violence dans les rues. « Ceux qui ont détourné la veillée des victimes en utilisant la violence et la brutalité ont insulté la population dans son deuil », déclarait le Premier ministre Keir Starmer.
Mosquées, hôtels et autres bâtiments publics sont la cible de ces violences depuis plusieurs jours. Des acteurs de violences auxquels Starmer promet de « lourdes peines ». Sachant que plus de quatre cents arrestations ont eu lieu et que plusieurs poursuites judiciaires pour terrorisme sont envisagées.
