Le procès en cours à Liège (Belgique) explore les accusations de corruption liées à l’achat de vaccins par Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
Depuis 2023, un juge d’instruction enquête sur un accord secret négocié entre von der Leyen et Albert Bourla, PDG de Pfizer, pour la commande de doses de vaccin d’une valeur de 36 milliards d’euros. Cet accord aurait été finalisé par SMS avant la fin des essais cliniques, sans mandat officiel, et sans la transparence attendue. La présidente aurait également échangé des messages avec son mari, Heiko von der Leyen, travaillant pour une entreprise partenaire de Pfizer.
Elle a déclaré avoir « accidentellement » supprimé certains messages. Frédéric Baldan, un lobbyiste belge, a porté plainte contre von der Leyen pour destruction de documents publics et corruption. Plusieurs autres acteurs politiques et civils se sont joints à la procédure, qui soulèvent également la question de l’immunité juridique de von der Leyen en tant que présidente de la Commission.