Les votes auront lieu du 15 au 31 janvier, par correspondance ou en ligne.
Majoritairement dominées par l’alliance FNSEA-Jeunes Agriculteurs, qui contrôle 97 des 101 chambres départementales, ces instances agricoles font l’objet de critiques récurrentes. Accusée de « cogestion » avec l’État, la FNSEA se trouve dans une situation plus inconfortable qu’à l’habitude, prise en étau entre la Confédération paysanne et la Coordination rurale.
Le mode de scrutin, qui reste inchangé, favorise la liste arrivée en tête, lui attribuant la moitié des sièges réservés aux chefs d’exploitation. L’autre moitié est répartie à la proportionnelle. En cas d’égalité, priorité sera donnée à la liste dont la moyenne d’âge est la plus jeune.
Ces élections sont loin d’être anecdotiques et prennent cette année une dimension stratégique. Les chambres, véritables piliers du conseil agricole, orientent les exploitants sur des enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
Leur résultat pourrait rebattre les cartes d’un paysage syndical largement dominé depuis des décennies par la FNSEA.