L’entreprise dentellière Riechers-Marescot, de Marck (Calais) qui emploie encore 11 personnes, fermera définitivement ses portes le 2 août prochain. Elle a compté jusqu’à 200 salariés dans les années 80.
Derrière les discours sur la réalité du marché se cache en fait une restructuration afin de délocaliser la production des métiers Leavers au sein des usines de la maison-mère Sophie Hallette, du groupe Holesco, à Caudry, près de Valenciennes.
Sophie Hallette a bénéficié, de la Région, d’une subvention de 770.000 € en septembre 2021.
Le syndicat CGT de l’entreprise a dénoncé la stratégie patronale qui multiplie les petites structures de manière à pouvoir liquider tranquillement au gré de ses besoins.
Le Calaisis ne comptait plus qu’une cinquantaine de dentelliers avant cette fermeture ; contre près de 30.000 à son essor.
Quid de l’appellation « dentelle de Calais » ? Sous la pression des patrons dentelliers, elle est, depuis le 26 janvier 2024 Indication géographique « dentelle de Calais-Caudry ».
Quand on met les critères de qualité au service des stratégies patronales...