Le procureur de la CPI, Karim Khan, a affirmé que des preuves solides montrent des attaques israéliennes qui ciblent des infrastructures civiles, entraînant des morts parmi les populations locales. Ces accusations incluent également des actes de punition collective, interdits par le droit international. Par ailleurs, Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas, est aussi visé pour son rôle dans des attaques contre des civils israéliens.
Sur la scène internationale, les réactions sont vives. Plusieurs organisations de défense des droits humains saluent cette démarche comme une avancée cruciale vers la justice. En revanche, Israël, qui ne reconnaît pas la juridiction de la CPI, a qualifié ces mandats d’« injustifiés » et de « politisés ». Le gouvernement a indiqué qu’il n’autorisera aucune coopération avec la Cour.
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Cette décision intervient alors que le massacre continue et qu’Israël poursuit ses frappes sur le Liban. Environ 44 000 personnes ont péri à Gaza depuis le début des affrontements, selon les autorités locales.