Une nouvelle mutation du Mpox (diminutif de Monkeypox), aussi appelée variole du singe, se répand à une vitesse exponentielle sur le continent africain. Ce mercredi 14 août, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) réagit dans un premier temps en avertissant sur la dangerosité de cette propagation, puis dans un second temps en déclenchant son niveau d’alerte le plus élevé à l’échelle mondiale.
Le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé en conférence de presse s’être réuni avec le comité d’urgence pour décréter la situation africaine comme extrêmement préoccupante. Il a également appelé à la « collaboration étroite » entre les pays touchés de sorte à « prévenir la transmission, traiter les personnes infectées et sauver des vies ».
Cette maladie a été identifiée pour la première fois chez les primates en 1958. Elle tire son nom de ces premières découvertes, mais en 1970, des contaminations humaines ont été pointées du doigt et étudiées.
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Chronique : Le choléra : une maladie d’avenir ?L’épidémie sur le continent Africain ne date pourtant pas d’hier. Ce n’est que depuis 2022 (au moment où des cas ont été recensés hors d’Afrique) que la situation a commencé à alerter les autorités sanitaires internationales.
Même si des recherches plus pointues sont en cours, les scientifiques estiment que cette maladie se transmettrait par contact rapproché entre les muqueuses d’un individu à un autre (salive, sueur, sang…) ce qui a poussé certains experts à classifier cette maladie comme « sexuellement transmissible ». Néanmoins, des cas ont démontré que la transmission pouvait se réaliser par le contact avec des objets contaminés tels que des vêtements.
Cette mise en lumière de la situation africaine par l’OMS va peut-être inciter les organismes internationaux de santé à se mobiliser pour venir en aide aux populations locales, allant de l’Afrique centrale à l’Afrique occidentale.