Quelles-sont ces ressources, par quels moyens les consommons-nous, qu’est-ce que le dépassement engendre-t-il et, surtout, la faute à qui ?
Ce que le GFN nomme « ressources naturelles » englobe plusieurs matières premières dites « générées » par la terre. Cela va des forêts de bois, à l’eau douce, aux poissons et créatures marines jusqu’aux minéraux présents dans nos sols. La liste est longue, mais il s’agit globalement des matières premières utiles à l’industrie mondiale.
Une fois cette date passée, les industries doivent produire « à crédit » de la terre, c’est-à-dire en consommant de plus grosses quantités que ce que la planète est capable de régénérer en un an. Ce mécanisme dégrade donc logiquement notre habitat naturel.
« La faute à l’homme » diraient certains, et ils n’auraient pas tout à fait tort ! La question est de savoir quels hommes précisément. Difficile de ne pas pointer du doigt les plus gros exploitants des ressources sus-nommées, cherchant à maximiser toujours plus leurs profits au détriment de tout.
Ce jeudi 1ᵉʳ août, c’est le jour du dépassement 2024, près d’un jour avant celui de 2023. Même si depuis 2011 cette date semble stagner entre le 28 juillet et le 4 août, il est clair que la situation s’aggrave depuis 1970 (premier calcul effectué par l’ONG).
