D’après l’association patronale GSC et le cabinet Altares, près de 30.000 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi au premier semestre 2024. Une hausse de 18,4 % par rapport à l’année dernière, alors que ces défaillances avaient déjà augmenté de 35,8 % par rapport à 2022.
Un phénomène qui touche particulièrement les professionnels de la construction, du petit commerce, du transport ou encore de la logistique. La crise de l’immobilier et le coût de l’énergie restent des facteurs principaux dans ces défaillances en cascade.
La Fédération française du bâtiment dénombrait près de 25 000 suppressions d’emplois au premier semestre 2024 ; en parallèle, l’INSEE notait une perte de 20 100 emplois sur 1,6 million entre le premier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024.
Quoi qu’il en soit, les défaillances d’entreprises sont en forte hausse et c’est là que le bât blesse. Le BTP est redevenu le premier secteur du pays en nombre de défaillances engouffré entre liquidations et redressements judiciaires.