Accusant le PCI de promouvoir des idées pro-palestiniennes et de nuire à l’identité juive de l’État, les partis nationalistes veulent museler cette voix minoritaire, mais influente, notamment parmi les citoyens arabes israéliens. Le PCI, symbole de pluralisme et de lutte pour l’égalité entre citoyens juifs et arabes, est désormais dans le viseur de figures de la droite dure qui voient en lui un danger pour la sécurité nationale. Pour eux, ses positions critiques envers les politiques israéliennes alimenteraient des sentiments anti-israéliens menaçant la cohésion de l’État.
Le Parti communiste français exprime sa solidarité
Si l’interdiction venait à être validée, elle marquerait un tournant : Israël ferait le choix de limiter la liberté d’expression pour des raisons idéologiques, risquant de raviver les fractures ethniques et politiques déjà profondes.
Mais cette mesure pourrait aussi être contestée par la Cour suprême, gardienne des libertés civiles en Israël, et susciter un tollé international. En s’attaquant au PCI, l’extrême droite israélienne ne cherche pas seulement à effacer une opposition, mais redéfinit le cadre de ce qu’elle considère acceptable dans le débat politique, et peut-être, l’avenir démocratique du pays. Le Parti communiste français (PCF) s’est indigné de cette attaque contre les libertés fondamentales et a réaffirmé son soutien au PCI, tout en renouvelant son appel à renforcer le camp de la paix.