Une opinion publique résiliente
La majorité des Français résiste au discours dominant pro-intervention, malgré une couverture médiatique qui tend à promouvoir une telle action. Ce phénomène reflète une forme de méfiance vis-à-vis des engagements militaires perçus comme coûteux, risqués ou contraires à l’intérêt national. Il met aussi en évidence un décalage croissant entre les élites politiques et une population qui se montre de plus en plus critique envers les choix stratégiques de ses dirigeants.
Bien que l’opposition à l’intervention militaire transcende les catégories d’âge et de statut professionnel, des différences notables émergent :
- Les 50-64 ans : cette tranche d’âge est la plus opposée (75 %), probablement en raison d’une vision plus prudente des conflits armés, souvent nourris par l’expérience et le souvenir d’interventions passées.
- Les CSP+ : les catégories socioprofessionnelles supérieures affichent un rejet légèrement moins prononcé (64 %).
Une tendance européenne et internationale
Le soutien à une…