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Palestine

L’Espagne, l’Irlande et la Norvège tentent « d’ouvrir le chemin »

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Mise à jour le 7 août 2024
Temps de lecture : 2 minutes

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Palestine Israël ONU Union européenne

Alors que le conflit israélo-palestinien se poursuit au Proche-Orient et que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou perpétue le massacre des civils palestiniens, le besoin de cesser ce conflit se fait sentir tant sur la scène européenne que la scène internationale.

Alors que près de 75 % des 193 membres de l’ONU reconnaissent d’ores et déjà l’État Palestinien, 3 nouveaux pays ont affirmé cette position ce mardi 22 mai : l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. « Nous saluons aujourd’hui le fait que l’Espagne reconnaisse l’État de Palestine […] La Palestine sera libre du fleuve à la mer » déclarait la ministre du Travail espagnole Yolanda Díaz.

Ce triple élan inauguré par le premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre est un pas considérable vers une solution à deux états, palestinien et israélien, prôné par ces pays ayant lancé un « appel fort » de reconnaissance, accusant notamment Israël de mettre en danger cette solution de paix à deux états.

Qui plus est, cette solution est prônée par ces gouvernements dans le cadre des frontières palestiniennes de 1967, ce que réclament les forces de gauche françaises et internationales depuis des décennies, comme le Parti Communiste Français (PCF).

Alors que ces initiatives ayant vocation à lancer le processus de paix pourraient être rejointes par d’autres pays européens comme la Slovénie ou Malte, elles entraînent néanmoins de vives réactions du côté israélien, notamment lorsque le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz affirmait que la reconnaissance d’un État palestinien «  risque de vous transformer en pion dans les mains de l’Iran  » et du Hamas, à l’attention d’Oslo, Madrid et Dublin.

Tandis que l’Europe apparaissait presque comme tâche sur la carte des pays reconnaissant la Palestine, ces nouvelles reconnaissances démontrent surtout de la nécessité d’une issue diplomatique et pacifiste à ce conflit, ce que ne souhaite pas Israël qui a la fervente intention de poursuivre sa colonisation de masse, notamment sur Gaza, alors que le bilan s’élève à plus de 34.900 morts palestiniens par la main de l’armée israélienne.

Cela pourrait ainsi viser à questionner le gouvernement français sur son rôle crucial dans ce conflit diplomatique, ainsi que des autres états n’ayant pas exprimé leurs souhaits de reconnaître l’État palestinien, comme les États-Unis ou l’Angleterre.

La position attentiste de ces pays pourrait s’avérer défavorable pour la solution de paix à deux états et l’initiative norvégienne, espagnole et irlandaise a l’intention d’inciter l’Union européenne (UE) à prendre ses responsabilités.

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