Avec 60,5 % des voix lors des primaires de la coalition au pouvoir, l’ex-ministre du Travail incarne un tournant sans précédent depuis la fin de la dictature. Portée par un parcours populaire et un discours pragmatique, elle affrontera une droite divisée, mais favorite en novembre. Dans un Chili polarisé, son étiquette communiste ravive les vieux démons de la guerre froide.