Amériques

Sous la pression d’un coût de la vie devenu insoutenable pour des millions d’Américains, Donald Trump vient d’annuler une série de droits de douane… qu’il avait lui-même instaurés au printemps. Café, thé, avocats, tomates, bœuf : autant de produits que les États-Unis ne produisent pas ou insuffisamment.

Pour la première fois depuis près de vingt ans, le Mouvement vers le socialisme (MAS) d’Evo Morales a été écarté du second tour de la présidentielle. Plus qu’un basculement idéologique, cette défaite traduit une lassitude collective, une fracture interne et un besoin de renouvellement.

Aux États-Unis, la paralysie budgétaire s’éternise, plongeant des millions de familles dans l’incertitude. Près de 40 millions d’Américains risquent de perdre leur aide alimentaire, des milliers d’écoles préscolaires ferment, et des employés fédéraux ne sont plus payés.

Les élections législatives partielles du 26 octobre 2025 ont confirmé la domination du président Javier Milei et de son parti La Libertad Avanza (LLA). Avec plus de 40 % des voix et une nette avance sur une opposition péroniste désunie, le chef de l’État obtient un renforcement politique majeur, dans un pays pourtant plongé dans une profonde crise économique et morale.

Le journaliste d’investigation américain Seymour Hersh rapporte que plusieurs hauts responsables militaires et civils auraient « observé des signes de désorganisation mentale et de perte de concentration » chez Donald Trump lors d’un discours prononcé en septembre dernier. Si la Maison-Blanche dément vigoureusement, ces rumeurs, venant d’une plume respectée, ajoutent une dimension explosive à un climat politique déjà fracturé à Washington.