Le maire de Marpent, Jean-Marie Allain (DVG), a découvert ce mercredi soir la nouvelle dans la presse locale : un foyer de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 a été détecté dans l’élevage de moutons d’un particulier de sa commune. Plus communément appelée « maladie de la langue bleue », cette fièvre provoque notamment des difficultés respiratoires, pouvant aller jusqu’à la mort, chez les ovins essentiellement. Elle peut aussi toucher des bovins et des cervidés. Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), elle est sans danger pour les humains et ne nécessite pas l’abattage des animaux concernés.
Transmise par des piqûres de moucherons, particulièrement nombreux lors des grandes chaleurs estivales, la fièvre catarrhale ovine était jusqu’alors présente en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique. Marpent (un peu plus de 2700 habitants, près de Maubeuge, et de la Belgique) est la première commune française où la maladie a été détectée. Des cas de FCO du sérotype 8 avaient été signalés dans le Sud-Ouest de la France, avec de nombreux cas de mortalité.
À la mairie de Marpent, on précise que les moutons touchés appartiennent bien à un élevage particulier et non à une des trois exploitations agricoles de la commune.
Une « zone régulée » a été mise en place début août, à la demande du ministère de l’Agriculture, entre le Pas-de-Calais et la Moselle. Il s’agit d’y appliquer un traitement de désinsectisation puis d’éloigner les animaux à risque le temps d’obtenir un test de dépistage négatif. Une campagne de vaccination est par ailleurs prévue dans les zones concernées.