Sans surprise, les émissions globales de CO2 dans le monde vont à nouveau augmenter par rapport à l’année 2023.
Les énergies fossiles en ligne de mire
Parmi ces émissions, celles liées à la combustion du charbon, du gaz et du pétrole tiennent une place de premier plan. Et pour cause, elles en sont responsables pour 80 % et sont en hausse de 0,8 %. Une augmentation qui « ralentit » toutefois par rapport aux années précédentes, ce qui laisse aux plus optimistes l’espoir qu’un pic puisse être atteint à plus ou moins long terme.
La première observation tirée par les experts, c’est qu’il est désormais quasi impossible d’espérer ne pas dépasser de 1,5 °C de réchauffement climatique. L’un des objectifs des plus ambitieux de l’accord de Paris vole en éclat.
Malgré tout, ces mêmes experts, souvent membres du GIEC, ne se noient pas dans la fatalité. Depuis près de 10 ans, les émissions liées aux énergies fossiles augmentent quatre fois moins vite, et certains pays qui étaient jusqu’ici contraints de les utiliser pour se développer et sortir leur population de l’extrême pauvreté innovent dans de nouvelles technologies.
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