Comme la majorité des agriculteurs, les endiviers ont donc tiré la sonnette d’alarme. Leur production est en danger. La ministre de l’Agriculture, en visite dans les Hauts-de-France vient donc de leur accorder une dérogation pour deux herbicides utilisés pour d’autres cultures.
L’endive et les endiviers en sont-ils sauvés pour autant ? On en est loin.
Normes environnementales : un problème à la marge
Les endiviers - 300 producteurs réunis dans l’Association des producteurs d’endives de France (Apef) - ne sont d’ailleurs pas opposés à l’interdiction de produits chimiques. Ils demandent juste un peu de temps pour faire homologuer d’autres solutions, censées être inoffensives pour les êtres humains et l’environnement.
La station expérimentale d’Arras de l’association des endiviers français teste deux autres désherbants : le Viballa et l’Atic Aqua. Leur molécule est autorisée depuis longtemps par l’UE mais n’est utilisée que pour les betteraves, les pommes de terre et les tournesols. Les essais sur l’endive semblent concluants.
Les chicons ne devraient donc pas manquer en 2025... si sa production n’était pas victime d’autres difficultés. Inondations, périodes erratiques de…