Les produits concernés, la benfluraline, le triflusulfuron-méthyl et le spirotétramate, sont utilisés comme herbicides et insecticides. Ils protègent les cultures contre les mauvaises herbes et les insectes nuisibles, assurant ainsi la viabilité économique de la production. Mais l’Union européenne, pour des raisons de santé et d’environnement a décidé leur interdiction imminente.
En février 2024, les acteurs de la filière endivière ont présenté une lettre au Premier ministre pour demander un moratoire. Ils soulignent qu’aucune solution alternative n’est encore disponible et qu’il faudra du temps pour en développer. « La disparition de ces intrants menace directement la survie de la filière », explique un producteur, soulignant que sans eux, les coûts de production risquent d’augmenter, décourageant de nombreux exploitants qui pourraient se tourner vers d’autres cultures.
Un défi urgent
Face à cette situation critique, la Région Hauts-de-France a réagi rapidement en organisant une réunion au siège régional…