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Sidérurgie

Des anneaux olympiques qui font la fierté ouvrière

Accès libre
Mise à jour le 14 juin 2024
Temps de lecture : 1 minute

Mots -clé

ArcelorMittal Brève Industrie Sidérurgie

Imaginons. Une structure de 29 mètres de large sur 15 de haut pour 30 tonnes d’acier, accrochée sur le front de la tour Eiffel. C’est la réussite de dizaines d’ouvriers, de techniciens et d’ingénieurs d’ArcelorMittal. Voilà six mois qu’ils sont à l’œuvre pour bâtir les Anneaux olympiques géants, nommés « Spectaculars » pour l’occasion, qui trôneront au cœur de la capitale lors des Jeux olympiques et paralympiques 2024.

Après la fabrication des 2 000 flammes olympiques qui traversent d’ores et déjà la France au pas des quelque 11 000 porteurs, c’est cette grandiose installation qui est dévoilée par le géant de la sidérurgie.

Cette structure a déjà parcouru le pays ; allant des fumées de Châteauneuf (42) à celles de Dunkerque (59) en passant par le Creusot (71) et Denain (59) pour être peinte et soudée à Épinal, dans les Vosges. Clou du spectacle, le mastodonte d’acier est embelli de 70 000 diodes qui permettront aux visiteurs de voir à des kilomètres les cinq couleurs olympiques laissées par Pierre de Coubertin, avant de s’éclairer de blanc durant la nuit.

Pour les dirigeants du groupe, c’est une prouesse technique et logistique, réussie après six mois de travail. Une preuve de plus, s’il en fallait, que cet événement mondial ne serait rien sans les travailleurs du pays. On imagine aisément la fierté des milliers de sidérurgistes qui ont travaillé par le passé à la confection de la « Dame de fer », sur laquelle viennent se greffer les Spectaculars.

Les mauvais coups portés par une poignée de financiers ne viendront donc pas à bout du savoir-faire français en la matière.

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