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Sidérurgie

La CGT veut un Airbus de l’acier

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Mise à jour le 28 mars 2025
Temps de lecture : 5 minutes

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Industrie Sidérurgie ArcelorMittal CGT

Quelques semaines après le meeting organisé par la CGT d’ArcelorMittal Dunkerque, salle de l’Avenir, l’organisation syndicale vient de remettre le couvert au même endroit pour une grande réunion de travail avec les représentants syndicaux des sites concernés, l’UD Nord de la CGT et la secrétaire nationale Sophie Binet. Un plan stratégique a été élaboré.

« Si les responsables gouvernementaux ne bougent pas, la sidérurgie française et européenne risque de disparaître à moyen terme. À Dunkerque, nous ne sommes même sûrs de passer l’année [dans ces conditions] ». Gaëtan Lecocq, secrétaire du syndicat CGT d’ArcelorMittal Dunkerque le répète depuis des mois et l’a encore redit ce mercredi 19 mars à la salle de l’Avenir de la ville portuaire.

À ses côtés, Sophie Binet acquiesce. « Cette réunion a d’abord pour objectif de tirer la sonnette d’alarme », commence-t-elle devant la presse. Elle confirme : « La stratégie d’ArcelorMittal est de laisser mourir la sidérurgie à petit feu, ici en France et en Europe, le temps de laisser monter en puissance ses usines implantées en Inde et au Brésil où ils fabriqueront de l’acier vert qu’ils réexporteront en Europe. C’est pour cela qu’ils diminuent l’investissement dans nos usines, afin de faire tomber l’outil de travail. »

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