À Denain, ce vendredi 22 novembre, les salariés ont accueilli la visite de Fabien Roussel derrière des braseros. Venu leur apporter son soutien, le secrétaire national du PCF ne comprend pas l’annonce de la direction d’ArcelorMittal qui envisage la fermeture des sites du Nord (ArcelorMittal Centre des services – AMCS) et de Reims, alors que le groupe engrange des bénéfices. Le premier emploie une trentaine de salariés auxquels il faut ajouter une dizaine de personnes pour le centre de gestion.
« On ne peut pas imaginer, dit Ludovic Bouvier, que seul un site soit concerné. » Ainsi, estime le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de la métallurgie Nord (USTM), avec le site de Reims (113 emplois), « ce sont donc plus de 130 postes qui seront supprimés. C’est un coup de massue. »
Annonce brutale
La nouvelle est tombée brutalement mardi dernier. « Nous avons été avertis à 16 heures, rapporte Clément Thierry, technicien de maintenance et représentant CGT de AMCS. Nous nous y attendions…