Thales et Dassault Aviation décollent respectivement de 13,5 % et de 15,3% à la Bourse de Paris. Rheinmetall, qui fournit des véhicules blindés à l’armée allemande, connaît une hausse de 12,4 % à Francfort, tandis qu’Hensoldt, expert en capteurs pour les opérations militaires, voit sa valeur augmenter de 18,7%. À Milan, Leonardo enregistre une hausse de 11,4%, tandis qu’à Londres, BAE Systems connaît une ascension de 17%. À Stockholm, le titre de Saab a augmenté de 10,34%.
Au sortir de ce sommet londonien qui réunissait, selon les mots du Premier ministre britannique, une « une coalition des bonnes volontés », les déclarations d’intentions ont fusé. Pour E. Macron, il s’agit d’augmenter les efforts en matière de dépense dans la part du PIB des nations européens. Pour la présidente de la Commission européenne, il s’agit de « réarmer l’Europe de toute urgence ». De leur côté, les Allemands, encore en discussion pour former une coalition gouvernementale, se seraient mis d’accord pour mettre en place un fonds d’urgence, selon Reuters.
Au vu des capacités industrielles sur le continent, nul doute que ces centaines de milliards seront injectées dans l’armement américain. Dans une note rédigée avant l’ouverture du marché ce lundi matin, AlphaValue notait que « Les valeurs européennes du secteur de la défense sont prêtes à connaître un nouveau mouvement explosif ce matin, alimenté par une tempête parfaite de tensions géopolitiques et de changements d’alliances ».