Elle s’est attachée durant une cinquantaine d’années à dépeindre le Brésil qu’elle a connu ; on peut voir dans sa peinture la beauté des paysages, l’activité des villes et des villages, mais également la crise de 1929, la dureté du travail et la dictature. Ses derniers tableaux font montre de l’urbanisation des grandes villes. Le musée du Luxembourg propose une exposition unique, colorée et réjouissante.
Après un séjour en France, qui influence son cubisme, Tarsila do Amaral crée une œuvre unique et spécifique au Brésil en intégrant ses cultures, ses couleurs et se place dans une perspective d’avant-garde avec le mouvement anthropophage, propre à ce pays. Elle représente des animaux stylisés qui font penser à du Di Rosa ou à des œuvres de street art ; sensible à la situation politique nationale, et influencée par son voyage en URSS, elle met en place à partir de 1933 des représentations plus politiques pour retrouver des œuvres plus chamarrées ou d’avant-garde à la fin de sa vie. En bref, sa peinture représente le Brésil qu’elle voit évoluer.
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