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© Alain HATAT
Théâtre

Quand les mots de Jon Fosse illuminent la Comédie de Béthune

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Mise à jour le 28 janvier 2025
Temps de lecture : 4 minutes

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Théâtre

Les mots de Jon Fosse et la bouleversante interprétation d’Anne Duverneuil et de Nicolas Martel ont illuminé la scène de la Comédie de Béthune, mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 janvier dernier.

Pendant trois dates, les spectateurs ont pu découvrir la pièce Je suis le vent, dans une mise en scène d’Emma Gustafsson, chorégraphe et metteuse en scène d’origine suédoise qui co-dirige avec Laurent Hatat la compagnie Anima motrix.

La pièce était coproduite par la Comédie de Béthune, le Phénix de Valenciennes, la Manekine de Pont-Sainte-Maxence, dans l’Oise et le Château rouge d’Annemasse.

Lauréat du prix Nobel de littérature 2023, le Norvégien Jon Fosse est aujourd’hui l’un des dramaturges contemporains les plus joués dans le monde. Écrite en 2007, sa pièce Eg er vinden, (Je suis le vent) publiée en 2010 aux éditions de l’Arche dans une traduction de Terje Sinding, avait déjà remporté un grand succès en 2011, lors du festival d’Avignon, dans une mise en scène de Patrice Chéreau.

Je suis le vent fait intervenir deux personnages désignés par les pronoms indéfinis « L’UN » et « L’AUTRE ». La didascalie initiale précise que la pièce « se joue dans un bateau imaginaire et à peine suggéré. Les actions sont également imaginaires et ne doivent pas être exécutées, mais suggérées  ».

Par certains égards, le théâtre de Jon Fosse se rapproche de celui de Samuel Beckett. On ne connaît…

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