Elle fut principalement connue jusque-là du grand public pour être l’épouse de Fernand Léger, un des grands maîtres de la peinture du XXᵉ siècle.
Entre peinture et engagement communiste
Nadia Khodossievitch-Léger (1904-1982) est originaire de Biélorussie (empire russe) ; la prise du pouvoir bolchévique lui permet d’intégrer les nouvelles écoles d’art et de fréquenter les cours de Kasimir Malevitch, le maître du suprématisme.
Sa vie amoureuse l’emmène à Varsovie puis Paris, à compter de 1925. Elle intègre l’école d’art de Fernand Léger, d’abord comme élève puis comme professeur. Les œuvres des deux artistes se confondent et s’épousent (autoportrait au Drapeau Rouge, 1936).
L’exposition ne cache pas l’implication politique de Nadia Léger au sein du Parti communiste français : l’entrée de l’exposition se fait à travers les portraits de son Panthéon sous forme pop art (Lénine, Staline, Maurice Thorez, Marcel Cachin, Sergueï Eisenstein, etc.) sur fond musical du chant des partisans soviétique ; ses fresques réalisées pour les congrès du Parti sont également dévoilées, tout comme son amitié pour les intellectuels et responsables communistes français (Louis Aragon et Elsa Triolet,…