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24 rochers par seconde

La résistance culturelle calaisienne face la répression

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Cinéma

«  C’est pas moi, c’est l’État. Les manifestants n’ont qu’à s’adresser au sous-Préfet ».

Après avoir tenté d’interdire une manifestation de 70 organisations à la politique meurtrière du tout répressif sur la Côte d’Opale, Natacha Bouchart, maire de Calais et vice-présidente de la Région des Hauts-de-France (LR-macroniste) a voulu se défausser du problème sur l’État.

C’est vrai, c’est l’État... soutenu dans cette politique par Natacha Bouchart, l’extrême droite et la majorité municipale.

Les 600 manifestants du 11 janvier ne s’y étaient pas trompés qui pointaient également la responsabilité de la situation, et des morts, vers la municipalité qui accompagne, et précède parfois les politiques répressives du pouvoir.

Celles-ci ne touchent pas que les exilés, comme l’a révélé un rapport de la Ligue des Droits de l’Homme qui voit dans leur application quotidienne sur le littoral Nord-Pas-de-Calais l’expérimentation de la politique du pire.

Le Caillou d’Or comme une pierre dans le jardin municipal

Les Républicains-macronistes calaisiens en rajoutent en organisant l’espace municipal avec les moyens que la loi leur octroie. Après avoir vainement tenté de construire un mur « à la Trump », isolant Calais du reste de la France, ils en sont aujourd’hui à déposer d’énormes rochers, jusqu’au centre-ville, dans les espaces pouvant être occupés par les exilés.

Parmi les organisations de résistance à la dérive d’extrême…

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