Sous le titre, « Martha Desrumaux, une ouvrière féministe d’avant-garde !* », Pierre Outteryck explique avoir voulu « pointer le caractère féministe des combats* » de l’ouvrière du Nord en bousculant quelques idées reçues.
« Aujourd’hui encore, observe-t-il, certains campent sur cette position : une ouvrière ne peut pas être féministe ! Si l’on en croit la définition du Larousse, le féminisme est : ’’un courant de pensée et mouvement politique, social et culturel en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes’’. Alors nous pouvons affirmer avec ferveur que Martha Desrumaux était bien féministe ! »
Il le réaffirme : Martha a toujours mis au cœur de ses combats politiques et/ou syndicaux et plus tard au sein de la Résistance, la place et le rôle des femmes. « N’oublions pas qu’à l’époque les femmes n’avaient aucun droit si ce n’est celui de travailler pour un salaire de misère ! »
« Ces luttes, ces acquis ont été guidés par la volonté de gagner le respect du droit au travail des femmes et l’exigence d’égalité dans tous les domaines. Le XXᵉ siècle, celui dans lequel a vécu et lutté Martha Desrumaux a été celui de la conquête de droits fondamentaux pour et par les femmes qui…