Ce vendredi 26 juillet, à partir de 19h30, débutera la première cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en dehors d’un stade. Dans un Paris bondé de spectateurs, de touristes et de curieux, quelque 3.000 danseurs, musiciens et comédiens s’engageront dans la promesse d’une cérémonie gigantesque.
Au-delà de la dimension assurément populaire que prendra cet événement, le syndicat CGT des artistes interprètes (SFA-CGT) déplore les inégalités de traitements entre les différents acteurs. L’alerte est donnée sur des écarts de rémunérations pouvant aller de 60 € pour les intermittents à 1.610 € pour les salariés bénéficiant des négociations collectives. Bernard Thibault, ancien Secrétaire général de la CGT et désormais président du Comité de la Charte sociale de Paris 2024, déclare alerter sur cette situation depuis le début du mois de juin.
Ces inégalités concerneraient près de 300 danseurs sur les 3.000 travailleurs.
En conséquence, le syndicat CGT – qui est majoritaire – a déposé un préavis de grève couvrant la cérémonie du 26 juillet, mais aussi l’ensemble des répétitions qui auront lieu le mois prochain en prévision de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. Malgré la tenue d’une réunion ce weekend, à quelques jours de la date fatidique, aucune clarification ne semble avoir été trouvée ; le préavis est maintenu.
