12 morts, 2 disparus et « plusieurs blessés ». Tel est le contenu laconique du message du ministre démissionnaire Gérald Darmanin après le naufrage survenu ce mardi 3 septembre au large du Cap Gris-Nez, en mer du Nord.
Depuis le début de l’année, le bilan ne fait que s’alourdir. Gérald Darmanin se rend cet après-midi à Boulogne-sur-Mer où il est attendu à 17 h 30. Sans doute va-t-il une fois de plus dénoncer les « passeurs », les embarcations trop légères, sous-motorisées et, surtout, surchargées. Mais concrètement, qu’est-il fait pour mettre un terme à cette hécatombe ?
On ne vient pas mourir dans les eaux de la Manche ou de la mer du Nord pour agacer les autorités. Celles et ceux qui migrent, qui s’exilent, ont de solides raisons de le faire. Il serait temps de les écouter et de les accompagner.
Nous reviendrons dans un prochain article sur les réalités de ces candidats au passage pour l’Angleterre et sur la réponse des autorités politiques et policières.